Depuis plusieurs années, des éleveurs Peuls M’Bororos nomades ou semi-nomades font pâturer leurs troupeaux bovins (principalement de race Akou) très largement à l’intérieur des aires protégées du Nord Cameroun, où les troupeaux sont formellement interdits. Les grands troupeaux sont généralement détenus par de riches hommes d’affaires et/ou politiciens, souvent ressortissants d’autres pays. Tous les gestionnaires des aires protégées ainsi que de nombreux experts environnementaux s’accordent à dire que les conséquences de cette pratique sont dévastatrices.
Les bœufs M’Bororos échappent le plus souvent aux contrôles sanitaires en vigueur et aux campagnes régionales officielles de vaccination. Les bœufs sont ainsi susceptibles de véhiculer de très graves maladies contagieuses pouvant être transmises à la faune sauvage et la décimer. Ainsi, la peste bovine, la péripneumonie, les maladies charbonneuses et la fièvre aphteuse, peuvent être facilement et largement véhiculées par ces troupeaux nomades ou semi-nomades, parfois considérables en nombre mais aussi par le danger qu’ils représentent tant pour le bétail sédentaire que pour la faune sauvage.
Ce danger existe aussi pour la santé humaine à travers de nombreuses maladies anthropo-zoonotiques mortelles pour l’Homme transmises par ces troupeaux comme la brucellose, la tuberculose, la listériose, la salmonellose, le charbon bactéridien ou encore la redoutable rage.
Les bovins, ovins et caprins étant porteurs des mêmes maladies contagieuses que les Ongulés sauvages (antilopes, buffles, girafes), il en va d’une souveraineté sanitaire globale de repousser et empêcher toute intrusion de bétail dans les aires protégées du pays, si on veut éviter l’extinction des populations d’espèces sauvages qui en constituent la raison d’être.
La récurrence des incursions des bergers lors de ces dernières années entraîne la disparition rapide des lions, qui sont une rare sous-espèce africaine, le Lion du Nord, Panthera leo leo, qui est en danger immédiat d’extinction au Cameroun et dans le reste de son aire de répartition.
Les lions (entre autres prédateurs) préfèrent les proies faciles qu'offrent les troupeaux de bovins errants, et deviennent souvent des tueurs de bétail récidivistes. Cela a un impact économique intolérable pour les éleveurs qui choisissent d'empoisonner les carcasses de bétail pour se débarrasser du "problème" et ont simultanément un impact négatif sur tout l’écosystème des « mangeurs de viande » (lions, léopards, hyènes, vautours, chacals, servals, caracals, civettes, etc.). En sus des multiples exemples confirmés en Tanzanie, au Kenya, en RCA et ailleurs, nous avons nous-mêmes appréhendé des bergers possédant des photos de lions morts sur leurs téléphones. Les troupeaux de bétail et les lions doivent être séparés, principalement en maintenant les bergers et leur bétail à l'extérieur de toutes les zones protégées.
Lors de leurs intrusions illégales, les bergers coupent un nombre astronomique d’arbres et petits arbustes afin de nourrir leur bétail. On peut notamment citer le genre Afzelia africana et Isoberlinia, qui constituent la nourriture de prédilection de nombreuses espèces telles que les girafes du Kordofan (Giraffa camelopardalis antiquorum), en danger critique d’extinction selon l’UICN. De même, l’éland de Derby (Taurotragus derbianus gigas), une autre espèce phare, est le principal animal qui attire les touristes, et est donc essentiel à la chaîne de génération de revenus qui soutient la gestion et les opérations dans les zones protégées, ainsi que la lutte contre les conflits d’usage et la disparition de la faune. Nous rappelons également que cette faune constitue un Patrimoine faunique Mondial, justifié par ses nombreuses espèces endémiques.
Par ailleurs, le nombre important de troupeaux nomades entraîne un surpâturage qui simplifie la diversité herbacée, voire la fait disparaître au profit de plantes non consommées qui deviennent invasives car sans concurrence. Ce phénomène est bien connu des élevages extensifs de bétail domestique qui appliquent une rotation des pâturages afin d’éviter que les plantes invasives ne remplacent l’alimentation des bovins.
La dégradation de l’environnement et de sa couverture végétale principalement, sans oublier la présence répétitive humaine et des bœufs domestiques, provoquent une réduction de l’habitat naturel pour nombre d’espèces en plus de celles citées ci-dessus. Une réduction d’habitat qui provoque elle-même une concentration des populations fauniques et augmente ainsi les risques de propagation de maladies, et de nivellement naturel des densités par le bas.
Ces coupes abusives d’arbres et d’arbustes entraînent des phénomènes de désertification qui favorisent les envols de sable et de poussière, qui se déposent à leur tour dans les rivières en eau & sèches. L’ensablement des rivières altère la profondeur de l’eau, ce qui catalyse les phénomènes d’évaporation et provoque ainsi des épisodes de sécheresse de plus en plus préoccupants, qui entraînent d'autres conséquences considérables pour toute la vie aquatique et/ou terrestre qui dépend de la présence de l'eau (par exemple, la végétation riveraine et toute la faune qui s'abreuve dans les rivières et/ou vit dans la zone de végétation riveraine), mais aussi pour l'ensemble de l'intégrité écologique de la zone et de toute la zone située en aval. Prenons l'exemple des hippopotames : ils sont les "poumons" de la rivière et jouent un rôle écologique essentiel dans le fonctionnement physique et biologique de l'ensemble du système.
La végétation et les sols sont en outre directement affectés par les bergers et leur bétail qui empruntent généralement les mêmes pistes et couloirs lorsqu'ils se déplacent dans les zones protégées. Ce trafic important et non naturel entraîne une modification significative de la structure physique des sols par compactage, mais la végétation est également détruite par le piétinement.
La végétation, les sols, la dynamique de l'eau, le climat, etc. sont tous intrinsèquement liés. La structure et la santé des sols sont essentielles au maintien de la couverture végétale naturelle et des propriétés physiques du sol qui permettent le fonctionnement complet de nombreux processus et services écosystémiques essentiels. Par exemple, l'afflux et le stockage des précipitations, le ruissellement et l'atténuation de l'érosion, le stockage des nutriments organiques et minéraux, le stockage et la recharge des eaux souterraines, les écosystèmes sains de macro et micro-organismes du sol (par exemple, les vers de terre, qui sont un élément très important dans le bassin du Faro), etc. Un autre exemple simple est la pénétration de l'eau de pluie dans les eaux souterraines, un processus considérablement facilité par la présence de vers de terre, qui, s'il est compromis, empêche le maintien optimal du débit des rivières pendant la saison sèche et a un impact sur toute la vie aquatique, les populations de poissons, la faune, la flore et les êtres humains en aval.
Les vastes troupeaux de bétail contribuent aussi directement au réchauffement de la planète par leurs émissions de méthane (CH4), un gaz à effet de serre, et indirectement par leur impact sur la végétation et la transformation du sol et de l'habitat, compromettant ainsi la séquestration du carbone dans le sol.
En résumé, tout processus qui affecte directement ou indirectement la végétation et/ou le sol a en fin de compte un impact direct ou indirect "en haut" et "en bas" du cycle, et ce cycle s'affecte lui-même. Même une quantité limitée de déforestation et de transformation de la végétation affecte directement chaque aspect de l'écologie de sa région immédiate et plus large, et doit être contrôlée à tout prix.
Il est important de noter que beaucoup de bergers entrent sur le territoire Camerounais de manière illégale, échappant à tout contrôle. De manière directe ou indirecte, les bergers posent de nombreux problèmes de sécurité intérieure du pays et des populations. Sans compter l’agressivité dont ils peuvent faire preuve envers nos brigades anti-braconnage, agressivité qui peut aboutir à des meurtres.
Certains bergers participent à la contrebande d’armes de guerre, notamment en provenance du Nigéria, et alimentent des conflits terroristes sur le territoire national Camerounais. Ils traversent les frontières en suivant des couloirs non protégés, notamment à l’intérieur des parcs nationaux (ex : Parc National du Faro), vides d’animaux pour la plupart, et mal/non surveillés.
Par ailleurs, les bergers nomades qui pénètrent dans nos aires attirent des populations de « coupeurs de route » ou « brigands de grand chemin », violents, lourdement armés et entraînés, qui prennent les bergers en otage afin d’en obtenir des rançons, sans lesquelles ils procèdent à l’exécution de ces mêmes bergers.
La sécurité nationale et les menaces criminelles dans les zones protégées et isolées rendent la tâche des opérateurs économiques impliqués dans le tourisme encore plus difficile, ce qui compromet la création de revenus au niveau local et l'entrée de devises au niveau national. Et si le système finit par échouer, il entraîne l'abandon de la présence, et donc des activités de conservation et de surveillance des zones protégées. Les exemples actuels sont la RCA, le Burkina Faso, le Bénin, etc.
Bien que nos projets se concentrent sur le nord du Cameroun, nos actions auront des impacts écologiques qui ne connaissent pas les frontières. En effet, certains gestionnaires d’aires protégées plus au Sud du Cameroun ont déjà remarqué les incursions de bergers M’Bororos au sein même du massif forestier du Cameroun, deuxième massif forestier le plus important d’Afrique après celui de la République Démocratique du Congo, qui occupe le cinquième rang africain du point de vue de la diversité biologique.
Ces incursions illégales échappant à tout contrôle, sont la résultante directe des décisions prises dans le Nord Cameroun, et fragilisent la santé des espèces de forêt, notamment celle des grands singes : le gorille des plaines occidentales (Gorilla gorilla gorilla) et les chimpanzés (chimpanzé Nigérian-Camerounais du nord de la Sanaga dit Pan troglodytes ellioti et chimpanzé d’Afrique Centrale du sud de la Sanaga dit Pan troglodytes troglodytes).
En plus de toutes ces menaces, il nous semble important de rappeler que cet afflux de bétail non contrôlé s’opère au détriment des éleveurs Camerounais puisqu’il représente une menace pour le marché bovin domestique.
Les bœufs M’Bororos échappent le plus souvent aux contrôles sanitaires en vigueur et aux campagnes régionales officielles de vaccination. Les bœufs sont ainsi susceptibles de véhiculer de très graves maladies contagieuses pouvant être transmises à la faune sauvage et la décimer. Ainsi, la peste bovine, la péripneumonie, les maladies charbonneuses et la fièvre aphteuse, peuvent être facilement et largement véhiculées par ces troupeaux nomades ou semi-nomades, parfois considérables en nombre mais aussi par le danger qu’ils représentent tant pour le bétail sédentaire que pour la faune sauvage.
Ce danger existe aussi pour la santé humaine à travers de nombreuses maladies anthropo-zoonotiques mortelles pour l’Homme transmises par ces troupeaux comme la brucellose, la tuberculose, la listériose, la salmonellose, le charbon bactéridien ou encore la redoutable rage.
Les bovins, ovins et caprins étant porteurs des mêmes maladies contagieuses que les Ongulés sauvages (antilopes, buffles, girafes), il en va d’une souveraineté sanitaire globale de repousser et empêcher toute intrusion de bétail dans les aires protégées du pays, si on veut éviter l’extinction des populations d’espèces sauvages qui en constituent la raison d’être.
La récurrence des incursions des bergers lors de ces dernières années entraîne la disparition rapide des lions, qui sont une rare sous-espèce africaine, le Lion du Nord, Panthera leo leo, qui est en danger immédiat d’extinction au Cameroun et dans le reste de son aire de répartition.
Les lions (entre autres prédateurs) préfèrent les proies faciles qu’offrent les troupeaux de bovins errants, et deviennent souvent des tueurs de bétail récidivistes. Cela a un impact économique intolérable pour les éleveurs qui choisissent d’empoisonner les carcasses de bétail pour se débarrasser du « problème » et ont simultanément un impact négatif sur tout l’écosystème des « mangeurs de viande » (lions, léopards, hyènes, vautours, chacals, servals, caracals, civettes, etc.). En sus des multiples exemples confirmés en Tanzanie, au Kenya, en RCA et ailleurs, nous avons nous-mêmes appréhendé des bergers possédant des photos de lions morts sur leurs téléphones. Les troupeaux de bétail et les lions doivent être séparés, principalement en maintenant les bergers et leur bétail à l’extérieur de toutes les zones protégées.
Lors de leurs intrusions illégales, les bergers coupent un nombre astronomique d’arbres et petits arbustes afin de nourrir leur bétail. On peut notamment citer le genre Afzelia africana et Isoberlinia, qui constituent la nourriture de prédilection de nombreuses espèces telles que les girafes du Kordofan (Giraffa camelopardalis antiquorum), en danger critique d’extinction selon l’UICN. De même, l’éland de Derby (Taurotragus derbianus gigas), une autre espèce phare, est le principal animal qui attire les touristes, et est donc essentiel à la chaîne de génération de revenus qui soutient la gestion et les opérations dans les zones protégées, ainsi que la lutte contre les conflits d’usage et la disparition de la faune. Nous rappelons également que cette faune constitue un Patrimoine faunique Mondial, justifié par ses nombreuses espèces endémiques.
Par ailleurs, le nombre important de troupeaux nomades entraîne un surpâturage qui simplifie la diversité herbacée, voire la fait disparaître au profit de plantes non consommées qui deviennent invasives car sans concurrence. Ce phénomène est bien connu des élevages extensifs de bétail domestique qui appliquent une rotation des pâturages afin d’éviter que les plantes invasives ne remplacent l’alimentation des bovins.
La dégradation de l’environnement et de sa couverture végétale principalement, sans oublier la présence répétitive humaine et des bœufs domestiques, provoquent une réduction de l’habitat naturel pour nombre d’espèces en plus de celles citées ci-dessus. Une réduction d’habitat qui provoque elle-même une concentration des populations fauniques et augmente ainsi les risques de propagation de maladies, et de nivellement naturel des densités par le bas.
Ces coupes abusives d’arbres et d’arbustes entraînent des phénomènes de désertification qui favorisent les envols de sable et de poussière, qui se déposent à leur tour dans les rivières en eau & sèches. L’ensablement des rivières altère la profondeur de l’eau, ce qui catalyse les phénomènes d’évaporation et provoque ainsi des épisodes de sécheresse de plus en plus préoccupants, qui entraînent d’autres conséquences considérables pour toute la vie aquatique et/ou terrestre qui dépend de la présence de l’eau (par exemple, la végétation riveraine et toute la faune qui s’abreuve dans les rivières et/ou vit dans la zone de végétation riveraine), mais aussi pour l’ensemble de l’intégrité écologique de la zone et de toute la zone située en aval. Prenons l’exemple des hippopotames : ils sont les « poumons » de la rivière et jouent un rôle écologique essentiel dans le fonctionnement physique et biologique de l’ensemble du système.
La végétation et les sols sont en outre directement affectés par les bergers et leur bétail qui empruntent généralement les mêmes pistes et couloirs lorsqu’ils se déplacent dans les zones protégées. Ce trafic important et non naturel entraîne une modification significative de la structure physique des sols par compactage, mais la végétation est également détruite par le piétinement.
La végétation, les sols, la dynamique de l’eau, le climat, etc. sont tous intrinsèquement liés. La structure et la santé des sols sont essentielles au maintien de la couverture végétale naturelle et des propriétés physiques du sol qui permettent le fonctionnement complet de nombreux processus et services écosystémiques essentiels. Par exemple, l’afflux et le stockage des précipitations, le ruissellement et l’atténuation de l’érosion, le stockage des nutriments organiques et minéraux, le stockage et la recharge des eaux souterraines, les écosystèmes sains de macro et micro-organismes du sol (par exemple, les vers de terre, qui sont un élément très important dans le bassin du Faro), etc. Un autre exemple simple est la pénétration de l’eau de pluie dans les eaux souterraines, un processus considérablement facilité par la présence de vers de terre, qui, s’il est compromis, empêche le maintien optimal du débit des rivières pendant la saison sèche et a un impact sur toute la vie aquatique, les populations de poissons, la faune, la flore et les êtres humains en aval.
Les vastes troupeaux de bétail contribuent aussi directement au réchauffement de la planète par leurs émissions de méthane (CH4), un gaz à effet de serre, et indirectement par leur impact sur la végétation et la transformation du sol et de l’habitat, compromettant ainsi la séquestration du carbone dans le sol.
En résumé, tout processus qui affecte directement ou indirectement la végétation et/ou le sol a en fin de compte un impact direct ou indirect « en haut » et « en bas » du cycle, et ce cycle s’affecte lui-même. Même une quantité limitée de déforestation et de transformation de la végétation affecte directement chaque aspect de l’écologie de sa région immédiate et plus large, et doit être contrôlée à tout prix.
Il est important de noter que beaucoup de bergers entrent sur le territoire Camerounais de manière illégale, échappant à tout contrôle. De manière directe ou indirecte, les bergers posent de nombreux problèmes de sécurité intérieure du pays et des populations. Sans compter l’agressivité dont ils peuvent faire preuve envers nos brigades anti-braconnage, agressivité qui peut aboutir à des meurtres.
Certains bergers participent à la contrebande d’armes de guerre, notamment en provenance du Nigéria, et alimentent des conflits terroristes sur le territoire national Camerounais. Ils traversent les frontières en suivant des couloirs non protégés, notamment à l’intérieur des parcs nationaux (ex : Parc National du Faro), vides d’animaux pour la plupart, et mal/non surveillés.
Par ailleurs, les bergers nomades qui pénètrent dans nos aires attirent des populations de « coupeurs de route » ou « brigands de grand chemin », violents, lourdement armés et entraînés, qui prennent les bergers en otage afin d’en obtenir des rançons, sans lesquelles ils procèdent à l’exécution de ces mêmes bergers.
La sécurité nationale et les menaces criminelles dans les zones protégées et isolées rendent la tâche des opérateurs économiques impliqués dans le tourisme encore plus difficile, ce qui compromet la création de revenus au niveau local et l’entrée de devises au niveau national. Et si le système finit par échouer, il entraîne l’abandon de la présence, et donc des activités de conservation et de surveillance des zones protégées. Les exemples actuels sont la RCA, le Burkina Faso, le Bénin, etc.
Bien que nos projets se concentrent sur le nord du Cameroun, nos actions auront des impacts écologiques qui ne connaissent pas les frontières. En effet, certains gestionnaires d’aires protégées plus au Sud du Cameroun ont déjà remarqué les incursions de bergers M’Bororos au sein même du massif forestier du Cameroun, deuxième massif forestier le plus important d’Afrique après celui de la République Démocratique du Congo, qui occupe le cinquième rang africain du point de vue de la diversité biologique.
Ces incursions illégales échappant à tout contrôle, sont la résultante directe des décisions prises dans le Nord Cameroun, et fragilisent la santé des espèces de forêt, notamment celle des grands singes : le gorille des plaines occidentales (Gorilla gorilla gorilla) et les chimpanzés (chimpanzé Nigérian-Camerounais du nord de la Sanaga dit Pan troglodytes ellioti et chimpanzé d’Afrique Centrale du sud de la Sanaga dit Pan troglodytes troglodytes).
En plus de toutes ces menaces, il nous semble important de rappeler que cet afflux de bétail non contrôlé s’opère au détriment des éleveurs Camerounais puisqu’il représente une menace pour le marché bovin domestique.
Le braconnage est la chasse/le prélèvement illégal d'espèces. Le terme "illégal" s'applique à l'un des éléments suivants : l'espèce, le sexe, le quota, la zone, les saisons de chasse, les individus non titulaires d'un permis, etc. D'un point de vue stratégique, il est nécessaire de distinguer les deux principaux types de braconnage de la faune sauvage. Le braconnage pour le commerce des produits animaux (ivoire, peaux, os, dents, etc.) et le braconnage pour le commerce de la viande de brousse.
Le braconnage des éléphants, des hippopotames, des crocodiles, des lions et d'autres espèces ne peut être considéré comme territorial. Il est opportuniste ou prémédité et dévit de manière aléatoire dans les zones protégées.
Le braconnage à des fins de commerce illégal de viande de brousse est généralement beaucoup plus lié au territoire et organisé à travers des réseaux complexes, et il implique parfois des villages illégitimes entiers. De plus, les braconniers ne sélectionnent pas leurs cibles. Les femelles et les jeunes animaux sont souvent les victimes, ce qui est très préjudiciable au développement de la faune sauvage.
Qu’il soit territorial ou non, il est essentiel de mettre en place des opérations à la fois transversales et spécifiques sur le terrain afin de lutter contre toutes les formes de braconnage d’espèces sauvages, sans distinction ni tolérance.
Chaque espèce fait partie d’une chaîne complexe de processus, et si l’une des espèces de cette fondation est réduite, le bon fonctionnement de l'ensemble du système est compromis.
Les braconniers ont l’habitude d’allumer des feux criminels pour de nombreuses raisons : pour créer de nouveaux pâturages plus accessibles pour le braconnage (en raison de la chaleur qui réactive la germination des plantes), pour débusquer et déplacer les animaux des hautes herbes vers des zones plus accessibles où la faune est plus vulnérable, et pour pouvoir se promener dans la brousse en toute sécurité.
Ces incendies perturbent et compliquent directement et indirectement les stratégies et les opérations de conservation des espèces animales au sein de nos sanctuaires.
Plusieurs acteurs participent au braconnage aquatique. Qu’ils soient orpailleurs et pêchent donc par subsistance ou opportunité afin de prolonger leurs incursions près des rivières, ou qu’ils soient « simplement » pêcheurs illégaux, le résultat est le même.
Des filets avec des mailles étroites (parfois des moustiquaires qui piègent les plus petits invertébrés) sont placés de manière successive, et parfois couvrent toute une section de rivière. Rien ne passe à travers. Il n'y a pas de politique de gestion ou de récolte sélective et les poissons ne sont pas les seules victimes. Les crocodiles, les tortues d’eau (tous deux protégés), et d’autre reptiles se noient dans les filets.
La nature des rivières et des saisons dans le Nord du Cameroun se prête à des styles et des échelles de pêche illégale qui rendent la ressource extrêmement vulnérable à la pêche non durable. Il faut savoir que la masse reproductrice des poissons dans les zones protégées est un "réservoir de population" qui aide à maintenir l'existence des espèces respectives en dehors des zones protégées, où l'absence de gestion de la pêche a réduit la biomasse de poissons à moins de 5 % des niveaux vierges, avec pour conséquence des impacts négatifs sur les écosystèmes relatifs et des pertes pour les populations humaines qui pourraient bénéficier d'une pêche correctement protégée et gérée.
La coupe incontrôlée et illégale des arbres, dans le but de fabriquer du charbon de bois pour cuisiner ou de vendre le bois en fonction de l’essence, provoque les mêmes phénomènes de désertification, d’érosion, de destruction/transformation de l’habitat et de changements climatiques décrits précédemment.
L'effondrement des berges, l'excavation, le détournement des canaux et divers autres processus physiques associés à l'extraction de l'or et des pierres précieuses (souvent un minéral similaire au saphir) provoquent une érosion et un envasement rapides des rivières et des ruisseaux, dont les impacts ont déjà été mentionnés.
En dehors des impacts physiques directs résultant des processus d'exploitation minière, il existe toute une série d'autres menaces sérieuses et d'impacts négatifs provoqués par l'exploitation minière illégale. Il s'agit notamment du braconnage intensif de la faune et de la pêche illégale, qui permet aux mineurs de voyager léger et de prolonger leur séjour près des rivières afin de maximiser leur rendement.
L'orpaillage illégal est également un cauchemar en termes de pollution des sols et de l'eau, car les mineurs laissent leurs camps et leurs sites d'extraction jonchés de piles usagées, de flacons en verre, d'aluminium, de plastiques non biodégradables, etc. La pollution des sols a un impact sur la présence de la faune sauvage, parfois son empoisonnement, et sur la détérioration des sols et des rivières. Certains orpailleurs utilisent des pompes à moteur, ce qui entraîne des déversements de carburant et d'huile dans le sol et l'eau. Des produits chimiques dangereux et toxiques sont également utilisés dans l'extraction, comme le mercure, qui est extrêmement toxique et résilient une fois qu'il pénètre dans l'environnement naturel. Tous ces impacts ont une influence négative sur l'ensemble de la vie, de la source à l'océan.
Toutes les formes de braconnage, d’activités illégales et d’intrusions dans les aires protégées ont un impact sur les déplacements des espèces animales et ont des conséquences terribles sur la biodiversité. La simple présence de l’Homme modifie les habitudes des animaux sauvages, presque toujours à leur détriment. Par exemple, les lions qui préfèrent habituellement les lits de rivières, sont poussés à cause des orpailleurs vers d’autres zones, où ils peuvent être confrontés à des éleveurs qui les empoisonnent.
Le braconnage est la chasse/le prélèvement illégal d’espèces. Le terme « illégal » s’applique à l’un des éléments suivants : l’espèce, le sexe, le quota, la zone, les saisons de chasse, les individus non titulaires d’un permis, etc. D’un point de vue stratégique, il est nécessaire de distinguer les deux principaux types de braconnage de la faune sauvage. Le braconnage pour le commerce des produits animaux (ivoire, peaux, os, dents, etc.) et le braconnage pour le commerce de la viande de brousse.
Le braconnage des éléphants, des hippopotames, des crocodiles, des lions et d’autres espèces ne peut être considéré comme territorial. Il est opportuniste ou prémédité et dévit de manière aléatoire dans les zones protégées.
Le braconnage à des fins de commerce illégal de viande de brousse est généralement beaucoup plus lié au territoire et organisé à travers des réseaux complexes, et il implique parfois des villages illégitimes entiers. De plus, les braconniers ne sélectionnent pas leurs cibles. Les femelles et les jeunes animaux sont souvent les victimes, ce qui est très préjudiciable au développement de la faune sauvage.
Qu’il soit territorial ou non, il est essentiel de mettre en place des opérations à la fois transversales et spécifiques sur le terrain afin de lutter contre toutes les formes de braconnage d’espèces sauvages, sans distinction ni tolérance.
Chaque espèce fait partie d’une chaîne complexe de processus, et si l’une des espèces de cette fondation est réduite, le bon fonctionnement de l’ensemble du système est compromis.
Les braconniers ont l’habitude d’allumer des feux criminels pour de nombreuses raisons : pour créer de nouveaux pâturages plus accessibles pour le braconnage (en raison de la chaleur qui réactive la germination des plantes), pour débusquer et déplacer les animaux des hautes herbes vers des zones plus accessibles où la faune est plus vulnérable, et pour pouvoir se promener dans la brousse en toute sécurité.
Ces incendies perturbent et compliquent directement et indirectement les stratégies et les opérations de conservation des espèces animales au sein de nos sanctuaires.
Plusieurs acteurs participent au braconnage aquatique. Qu’ils soient orpailleurs et pêchent donc par subsistance ou opportunité afin de prolonger leurs incursions près des rivières, ou qu’ils soient « simplement » pêcheurs illégaux, le résultat est le même.
Des filets avec des mailles étroites (parfois des moustiquaires qui piègent les plus petits invertébrés) sont placés de manière successive, et parfois couvrent toute une section de rivière. Rien ne passe à travers. Il n’y a pas de politique de gestion ou de récolte sélective et les poissons ne sont pas les seules victimes. Les crocodiles, les tortues d’eau (tous deux protégés), et d’autre reptiles se noient dans les filets.
La nature des rivières et des saisons dans le Nord du Cameroun se prête à des styles et des échelles de pêche illégale qui rendent la ressource extrêmement vulnérable à la pêche non durable. Il faut savoir que la masse reproductrice des poissons dans les zones protégées est un « réservoir de population » qui aide à maintenir l’existence des espèces respectives en dehors des zones protégées, où l’absence de gestion de la pêche a réduit la biomasse de poissons à moins de 5 % des niveaux vierges, avec pour conséquence des impacts négatifs sur les écosystèmes relatifs et des pertes pour les populations humaines qui pourraient bénéficier d’une pêche correctement protégée et gérée.
La coupe incontrôlée et illégale des arbres, dans le but de fabriquer du charbon de bois pour cuisiner ou de vendre le bois en fonction de l’essence, provoque les mêmes phénomènes de désertification, d’érosion, de destruction/transformation de l’habitat et de changements climatiques décrits précédemment.
L’effondrement des berges, l’excavation, le détournement des canaux et divers autres processus physiques associés à l’extraction de l’or et des pierres précieuses (souvent un minéral similaire au saphir) provoquent une érosion et un envasement rapides des rivières et des ruisseaux, dont les impacts ont déjà été mentionnés.
En dehors des impacts physiques directs résultant des processus d’exploitation minière, il existe toute une série d’autres menaces sérieuses et d’impacts négatifs provoqués par l’exploitation minière illégale. Il s’agit notamment du braconnage intensif de la faune et de la pêche illégale, qui permet aux mineurs de voyager léger et de prolonger leur séjour près des rivières afin de maximiser leur rendement.
L’orpaillage illégal est également un cauchemar en termes de pollution des sols et de l’eau, car les mineurs laissent leurs camps et leurs sites d’extraction jonchés de piles usagées, de flacons en verre, d’aluminium, de plastiques non biodégradables, etc. La pollution des sols a un impact sur la présence de la faune sauvage, parfois son empoisonnement, et sur la détérioration des sols et des rivières. Certains orpailleurs utilisent des pompes à moteur, ce qui entraîne des déversements de carburant et d’huile dans le sol et l’eau. Des produits chimiques dangereux et toxiques sont également utilisés dans l’extraction, comme le mercure, qui est extrêmement toxique et résilient une fois qu’il pénètre dans l’environnement naturel. Tous ces impacts ont une influence négative sur l’ensemble de la vie, de la source à l’océan.
Toutes les formes de braconnage, d’activités illégales et d’intrusions dans les aires protégées ont un impact sur les déplacements des espèces animales et ont des conséquences terribles sur la biodiversité. La simple présence de l’Homme modifie les habitudes des animaux sauvages, presque toujours à leur détriment. Par exemple, les lions qui préfèrent habituellement les lits de rivières, sont poussés à cause des orpailleurs vers d’autres zones, où ils peuvent être confrontés à des éleveurs qui les empoisonnent.
En raison de l’explosion démographique et de l’afflux humain dans les zones rurales entourant les aires protégées, les villages existants s’étendent et de nouveaux villages apparaissent, parfois de manière illégitime, et souvent avec la complaisance totale des autorités coutumières.
L’expansion des villages est la première cause de la rupture de la connectivité entre les aires protégées. Certaines espèces animales, comme les éléphants, parcourent souvent plus de 25 kilomètres par jour, et certains individus ont parcouru près de 200 kilomètres en une seule journée ! De nouveaux villages apparaissent dans les couloirs de transhumance qui avaient été établis pour permettre aux éleveurs et aux animaux sauvages de circuler entre les zones protégées. Les mouvements d'animaux sont ainsi bloqués et les éléphants ne parcourent plus les mêmes distances. Nous observons un retrait soudain des éléphants dans certaines aires protégées, ce qui entraîne des déséquilibres dans les mécanismes écosystémiques. Les recherches menées dans presque toutes les régions d'Afrique nous apprennent que les éléphants jouent des rôles écologiques cruciaux dans l'équilibre des savanes et la dynamique de la végétation, et que le confinement des éléphants dans des zones plus restreintes a de nombreuses implications.
L'isolement géographique n'est bénéfique pour aucune espèce car il empêche une diversité génétique saine et favorise les maladies congénitales, dont les lions en particulier souffrent énormément.
L'augmentation de la population rurale s'accompagne d'une augmentation de la pratique de l’agriculture. Certains agriculteurs cultivent du « mauvais côté de la route » et empiètent sur les zones protégées. D'autres établissent carrément des cultures à l'intérieur des limites des zones protégées. Comme de nombreux éléments déjà évoqués, l'agriculture contribue également à la désertification, à l'érosion, au changement climatique, etc.
D'autres menaces sont dues au fait que les agriculteurs ont accès à de puissants engrais et pesticides chimiques, souvent des substances interdites ailleurs et généralement appliquées de manière totalement incontrôlée, ce qui pollue et empoisonne le sol, les plantes et l'ensemble de la chaîne alimentaire en amont.
Les conflits avec la faune sauvages attirée par les cultures sont fréquents et se soldent par l'exécution des animaux concernés en toute impunité.
La multiplication des terrains et l’expansion agricole poussent les agriculteurs à entrer en conflit avec les bergers Peuls, qui n’ont d’autre choix que d’envahir les aires protégées.
La démographie galopante s’accompagne nécessairement d’une pollution exponentielle. Outre l’absence de gestion des déchets qui entraîne une pollution des sols et de l’eau, les conflits entre l’Homme et les espèces animales attirées à proximité des villages en raison de ces déchets (comme les hyènes, mais aussi les lions, les civettes, servals, caracals, porc-épic, etc.) augmentent. Ces rencontres aux abords des villages se soldent parfois par la suppression de l’animal envahisseur, ou par la transmission de maladies graves pour les animaux.
En raison de l’explosion démographique et de l’afflux humain dans les zones rurales entourant les aires protégées, les villages existants s’étendent et de nouveaux villages apparaissent, parfois de manière illégitime, et souvent avec la complaisance totale des autorités coutumières.
L’expansion des villages est la première cause de la rupture de la connectivité entre les aires protégées. Certaines espèces animales, comme les éléphants, parcourent souvent plus de 25 kilomètres par jour, et certains individus ont parcouru près de 200 kilomètres en une seule journée ! De nouveaux villages apparaissent dans les couloirs de transhumance qui avaient été établis pour permettre aux éleveurs et aux animaux sauvages de circuler entre les zones protégées. Les mouvements d’animaux sont ainsi bloqués et les éléphants ne parcourent plus les mêmes distances. Nous observons un retrait soudain des éléphants dans certaines aires protégées, ce qui entraîne des déséquilibres dans les mécanismes écosystémiques. Les recherches menées dans presque toutes les régions d’Afrique nous apprennent que les éléphants jouent des rôles écologiques cruciaux dans l’équilibre des savanes et la dynamique de la végétation, et que le confinement des éléphants dans des zones plus restreintes a de nombreuses implications.
L’isolement géographique n’est bénéfique pour aucune espèce car il empêche une diversité génétique saine et favorise les maladies congénitales, dont les lions en particulier souffrent énormément.
L’augmentation de la population rurale s’accompagne d’une augmentation de la pratique de l’agriculture. Certains agriculteurs cultivent du « mauvais côté de la route » et empiètent sur les zones protégées. D’autres établissent carrément des cultures à l’intérieur des limites des zones protégées. Comme de nombreux éléments déjà évoqués, l’agriculture contribue également à la désertification, à l’érosion, au changement climatique, etc.
D’autres menaces sont dues au fait que les agriculteurs ont accès à de puissants engrais et pesticides chimiques, souvent des substances interdites ailleurs et généralement appliquées de manière totalement incontrôlée, ce qui pollue et empoisonne le sol, les plantes et l’ensemble de la chaîne alimentaire en amont.
Les conflits avec la faune sauvages attirée par les cultures sont fréquents et se soldent par l’exécution des animaux concernés en toute impunité.
La multiplication des terrains et l’expansion agricole poussent les agriculteurs à entrer en conflit avec les bergers Peuls, qui n’ont d’autre choix que d’envahir les aires protégées.
La démographie galopante s’accompagne nécessairement d’une pollution exponentielle. Outre l’absence de gestion des déchets qui entraîne une pollution des sols et de l’eau, les conflits entre l’Homme et les espèces animales attirées à proximité des villages en raison de ces déchets (comme les hyènes, mais aussi les lions, les civettes, servals, caracals, porc-épic, etc.) augmentent. Ces rencontres aux abords des villages se soldent parfois par la suppression de l’animal envahisseur, ou par la transmission de maladies graves pour les animaux.
Les populations de chiens domestiques sont en nette progression dans les villages entourant les aires protégées. Ils échappent aux contrôles vétérinaires et aux vaccinations, et sont ainsi susceptibles de contracter et de transmettre des maladies dévastatrices.
Le lion est une des rares espèces de félidés sensibles et victimes de la terrible maladie de Carré, une pathologie virale presque toujours létale, principalement inféodée aux canidés, mais aussi parfois à d’autres famille de mammifères (comme les hyénidés). Le virus en cause est un paramyxovirus qui provoque de graves lésions neurologiques, respiratoires et gastro-intestinales, ainsi que des lésions oculaires et cutanées, en particulier sous les coussinets des pattes, rendant les déplacements douloureux chez les individus affectés, ce qui conduit à la mort par inanition. Le virus se transmet par contact direct et par ingestion, par exemple lorsque les lions mangent des chiens affaiblis ou morts.
Contrairement aux chiens sauvages (lycaons) qui ont déjà disparu au Cameroun à cause de la maladie de Carré, les hyènes sont moins susceptibles de contracter la maladie, mais elles sont souvent des vecteurs de propagation de la maladie, car elles ont l’habitude de fouiller les poubelles des villages où errent les chiens domestiques.
Les lions sont extrêmement sensibles à la maladie et des effondrements de populations de lions ont souvent été signalés ailleurs en Afrique, en particulier lorsque les populations pastorales s’installent dans de nouvelles zones le long des frontières des aires protégées.
Par exemple, en 1991, plus d’un tiers de la population de lions du parc national du Serengeti, en Tanzanie, a été ravagé par la maladie de Carré introduite par les chiens des pasteurs Maasaï vivant en périphérie du parc. La contagion s’est étendue à d’autres parcs nationaux des pays voisins comme le Parc national Masaï-Mara au Kenya, décimant là-aussi les populations de lions et de lycaons.
Outre la maladie de Carré, il est important de souligner que les chiens domestiques sont également des vecteurs de la rage, maladie toujours mortelle pour l’Homme comme tous les autres mammifères.